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La courtisane

 

« Comme un souffle égaré sous le cri de mes doigts,
Je murmure un silence comme le vent sur la mer.
Oublieux de ma peur que consument mes pas,
Et partant en dérive, je voudrais tant te plaire ».

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« Tu m'emportes et me prends comme brin de volupté,
Je me sens inconnu car tu deviens gitane.
Sans jamais avoir vu, je te vois en secret,
Et par ton rire tu m'enchantes, telle la courtisane ».

 

Sabrina

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