Dans un royaume imaginaire, on l'appelait « Douce E » et personne n'osait lui demander ce que cachait ce « E » majuscule car douce elle apparaissait, mais énigmatique restait-elle dans cette voyelle si commune ? Elle souriait toujours devant ces regards intrigués car son secret semblait évident, ce « E » était sa vie et renfermait un trésor que nul ne pouvait atteindre.
Les galants s'étaient résignés et avaient renoncé à percer le mystère de la « douce E » en empruntant chacun les chemins de leur destinée dans des amours silencieuses qui s'inscriraient à jamais en point d'interrogation.
Un simple troubadour se présenta un jour au pied du balcon de la belle sur une rocinante qui aurait fait sourire plus d'un preux chevalier et lui susurra « vous serez à jamais ma douce et adorable E ». Elle lui répondit dans un murmure des plus suaves « je resterai à jamais votre adorable et douce E ».
Personne ne compris le langage de ces deux amants, mais tels Héloïse et Abélard, ils s'éteignirent chacun de leur côté en emportant le secret de ce « E » qui résonne maintenant comme un chant éternel.
À travers la légende de la « Douce E », franchir le pas pour entrer dans la cour des grands. Ces grands, des hommes et des femmes qui se sont échangés des lettres d'amour passionnées et parfois dans des mots crus, des lettres qui
restent encore aujourd'hui le symbole et la représentation
de cette ivresse entre deux êtres. Alfred de Musset s'adressait à Aimée d'Alton dans des propos poétiques et plutôt doux, mais beaucoup d'autres ont entretenu ce feu et la lave de ce volcan dans des mots sans retenue, des mots livrés dans leur état brut de fougue et de force : Henry Miller à Anaïs Nin, Guillaume Apollinaire à Lou, Paul Éluard à Gala ou encore Auguste Rodin à Camille Claudel.
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