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Le temps

Je vois, je sens, j'entends, je sais

Je vois ton visage sous les traits de ma vie,
Sourire en ruisseau comme cette eau qui s'enfuit,
Un accroche-cœur dans une lice épis de blé,
En éventail de gitane sur ta bouche enflammée.

 

Je sens cette lueur de désir dans tes yeux,
En douce étincelle d'un orage voluptueux,
La chaleur de ton murmure à l'oreille discrète,
En nectar et ambroisie pour lendemain de fête.

 

J'entends les mots qui s'élèvent dans la brume,
Au matin d'hiver sous les feuilles amertume,
Le son des fées qui sur un arc-en-ciel cheminent,
Comme Iris chevauchant la bête aux couleurs divines.

 

Je sais maintenant que le ciel est espoir,
Dans une tourmente qui m'emportera un soir,
En cette nuit qui m'étreint, je devine ta pensée,
Une lueur qui restera à jamais mon soleil d'été.

 

Je vois ton visage sous les traits de ma vie,
En douce étincelle d'un orage qui s'enfuit,
Un accroche-cœur dans une lice épis de blé,
En nectar et ambroisie pour lendemain enflammé.

 

Je sens cette lueur de désir dans tes yeux,
Sourire comme cette eau en ruisseau voluptueux,
La chaleur de ton murmure à l'oreille discrète,
En éventail de gitane sur ta bouche en fête.

 

J'entends les mots qui s'élèvent dans la brume,
Dans une tourmente qui m'emportera amertume,
Le son des fées qui sur un arc-en-ciel cheminent,
Une lueur qui restera à jamais pure et divine.

 

Je sais maintenant que le ciel est espoir,
Au matin d'hiver sous les feuilles d'un soir,
En cette nuit qui m'étreint, je devine ta pensée,
Comme Iris chevauchant la bête aux couleurs d'été.

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