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La déesse aux pieds nus

 

Sa vie fut une pure tragédie, sa danse, une incroyable révolution. Isadora Duncan (1877-1927) bouscula toutes les conventions et inspira les artistes de son époque.

 

Une vie outrageusement libre, une fin théâtrale, des amours scandaleuses et un corps puissant dont elle fit l’instrument de chorégraphies magnétiques. Isadora Duncan fut muse, pédagogue, féministe, mystique et révolutionnaire.


En déesse antique aux pieds nus, sur scène ou ailleurs, elle est celle qui, s’affranchissant radicalement des codes en vigueur, dansait pour être « vague, vent, arbre, nuée, lumière ».

 

À 21 ans, son destin s’emballe. Londres d’abord, où elle secoue la bonne société en donnant des représentations privées, puis Paris, où ses chorégraphies archaïques improvisées sur un modèle antique laissent deviner de longues jambes musclées sous de vaporeuses tuniques grecques.


Elle devient l’amie des artistes, des compositeurs, des musiciens, et la coqueluche des bourgeois qui s’enthousiasment pour cette nudité, plus sportive que voluptueuse.

 

(www.lejournaldesarts.fr - L'Oeil - n° 620 - Janvier 2010)

 

« Un hommage tout en mouvements avec Dominique ».

Dominique

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